La première génération de petits lanceurs commerciaux chinois vient à peine de faire ses premières armes – non sans peine – que déjà une nouvelle génération pointe son nez. Une douzaine de firmes ont fait leur apparition et ont levé des fonds pour desservir le marché naissant des multiples constellations, elles aussi générées par l’investissement privé. Cet énorme marché potentiel soutenu par la demande en connectivité, en Internet des objets ou en observation de la Terre en Chine aiguise l’appétit des promoteurs de petits lanceurs. Ils font face à des opérateurs issus des grandes entreprises d’État qui ne comptent pas leur abandonner le terrain.
Le 23 avril, à la veille de la journée chinoise de l’espace en commémoration du lancement du tout premier satellite du pays en 1970, l’agence spatiale chinoise CNSA (China National Space Agency) a annoncé la rédaction prochaine d’une « loi spatiale » afin de réglementer la fabrication, les essais et l’exploitation des lanceurs spatiaux. L’objectif est de donner des règles à cette offre pléthorique.
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