S’il ne croit pas encore au Starship, le département américain de la Défense continue d’apprécier les Falcon 9 et Heavy. Il l’a prouvé, en les sélectionnant pour le contrat NSSL (National Security Space Launch) Phase 2, qui était très disputé face à United Launch Alliance (ULA), Northrop Grumman et Blue Origin. Même si SpaceX n’est sélectionné que comme second fournisseur derrière ULA, Elon Musk peut avoir la satisfaction de voir son rival Jeff Bezos, patron d’Amazon et Blue Origin, échouer à pénétrer le marché militaire avec son lanceur New Glenn. De même pour Northrop Grumman qui n’a pas été retenu avec son lanceur OmegA basé sur la technologie des accélérateurs du SLS, le lanceur lunaire de la Nasa, rival du Super Heavy/Starship.
Deux contrats-cadres ont été signés le 7 août pour une période qui s’étend d’octobre 2021 à mars 2028. Ils permettront à l’US Air Force d’attribuer les missions pour sur une base annuelle, avec une répartition de 60 % pour ULA et 40 % pour SpaceX.
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