L’aérien a désespérément besoin d’une nouvelle génération de pilotes

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Un pilote expérimenté d'American Airlines inspecte son avion avant le départ. Crédit : American Airlines.
La reprise du trafic aérien est handicapée par une pénurie qui n’a rien à voir avec les matières premières : un manque de pilotes touche les compagnies aériennes, principalement aux États-Unis, avec de lourdes conséquences pour le trafic et, au bout du compte, les passagers. Problème : la formation ne suffira pas à compenser.

Près de 14 500 pilotes manquent à l’appel sur le territoire américain. Avions en retard, absence de liaisons aériennes… les conséquences sont réelles et empêchent un retour à la normale du trafic, après deux ans de pandémie. Les compagnies ont sonné l’alerte. Les raisons sont multiples, alors même que cette pénurie était déjà redoutée avant l’irruption du Covid-19.

Les licenciements massifs lors de la crise pandémique ont détourné certains apprentis pilotes américains de cette carrière, alors que beaucoup de compagnies aériennes ont eu recours à la mise à la retraite anticipée pour réduire rapidement leurs coûts. De nombreux pilotes expérimentés ne sont donc jamais revenus et leurs successeurs ne sont jamais arrivés. Les compagnies font face également à un manque de pilotes militaires reconvertis dans le transport civil.

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