L’ Irlande est un modeste contributeur à l’espace européen. Dublin a rejoint l’ESA en 1986 et, à l’instar de nombreux autres petits pays, elle utilise l’institution comme remplacement d’une agence spatiale nationale inexistante. Chaque année elle y investit environ 18 M€ (0,5 % du budget de l’ESA), qui lui reviennent sous forme de contrats industriels.
Depuis 2014, le pays bénéficie aussi de la manne de Bruxelles via le programme H2020 de soutien à la R&D. Si l’on associe à ces ressources un régime fiscal extrêmement favorable, on comprend que l’ Irlande est un paradis pour les petites sociétés innovantes visant des marchés de niche, et peut être à l’origine de quelques belles success stories.
En 2015, le secteur employait 600 personnes et générait 75 M€ de chiffre d’affaires. Ces chiffres devraient avoir doublé en 2020.
Aujourd’hui, le pays compte une soixantaine de PME et startups spatiales souvent issues du monde universitaire. Elles sont spécialisées dans l’optoélectronique, les logiciels, les matériaux, les télécommunications et surtout la « spatialisation » de technologies issues d’autres secteurs, notamment du monde médical.
Cet article compte 840 mots.