Ce ne sont pas encore des contrats, mais il ne sera pas dit qu’il n’y a pas de volonté. Réunis à l’ESAC, le centre spatial de l’ESA pour la science à Villanueva de la Cañada, près de Madrid, les ministres européens se sont penchés sur l’épineuse question de la souveraineté de l’accès à l’espace. Cinq d’entre eux et l’ESA ont signé un « déclaration conjointe relative à l’exploitation institutionnelle d’Ariane 6 et de Vega C ». La française Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, retenue à Paris pour un conseil ministériel restreint, était représentée par le président du Cnes, Jean-Yves Le Gall.
Autour de l’ESA, l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie et la Suisse se sont engagés à soutenir l’industrie européenne des lanceurs et plus particulièrement Ariane 6 et Vega C. L’agence et les cinq pays reconnaissent l’intérêt de fédérer leur demande de services de lancements afin d’assurer la pérennité d’un accès à l’espace indépendant, compétitif, accessible et fiable pour l’Europe.
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