Le projet a perdu son nom pourtant évocateur de Deep Space Gateway (DSG) pour celui, plus rébarbatif, de Lunar Orbital Platform-Gateway (LOP-G). Néanmoins, il gagne en crédibilité avec l’attribution des premiers contrats d’études pour la contribution européenne à ce nouvel effort international. Il doit succéder à l’actuelle Station spatiale internationale dans les années 2020, avec les mêmes partenaires : Nasa, Roskosmos, Jaxa, ESA et Agence spatiale canadienne. L’ESA a ainsi commencé à attribuer des contrats d’étude à l’industrie européenne pour la conception d’éléments destinés à cette station spatiale. Elle permettra de tester les technologies et les procédures pour de futures missions interplanétaires.
Premier servi, Thales Alenia Space a reçu deux contrats pour deux éléments majeurs de la station : le module de service Esprit et le module d’habitation i-Hab. Ces développements s’inscrivent en droite ligne des travaux menés depuis quarante ans à Turin avec les programmes Spacelab, Spacehab et Columbus, ainsi que les modules pressurisés réalisés pour l’ISS et les cargos ATV et Cygnus.
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