La perte d’un moteur lors du dernier vol du Proton en juin a déclenché une enquête de qualité sur la propulsion qui va l’immobiliser au moins jusqu’à avril, voire jusqu’à l’été. En son absence, le marché des lancements et des satellites est fragilisé.
Annoncé en décembre, puis janvier et enfin février, le retour en vol du lanceur russe Proton n’est désormais plus envisagé avant mai, voire juin ou juillet. C’est la première fois depuis l’introduction du lanceur en 1965 que celui-ci connaît une interruption d’activité aussi longue. Il faut remonter à 1997 pour retrouver un arrêt de plus de six mois.
À Baïkonour, le satellite Echostar 21, passager du prochain Proton et rempli en ergols depuis novembre, attend son heure.
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