La commande était attendue, elle n’en reste pas moins une bonne nouvelle pour le gouvernement français et les industriels du Rafale. Après un salon de Dubaï en demi-teinte du côté des commandes émiriennes, et dans un contexte de tensions régionales entre le Qatar et ses voisins, l’achat d’avions de combat supplémentaires est un signe des liens que Doha veut renforcer avec la France. Le Qatar n’hésite d’ailleurs pas à panacher ses achats, puisqu’il a aussi commandé des Typhoon et des F-15.
La commande s’accompagne d’autres achats, notamment de cinquante A321 et de 490 véhicules blindés, sans compter une concession pour le métro de Doha attribuée à la SNCF et à la RATP.
Le nombre de Rafale vendus à l’export atteint donc 96 exemplaires : 24 pour l’Égypte, 24 au Qatar et 36 en Inde en 2015, auxquels il faut désormais ajouter les douze nouveaux avions qatariens. Une vente complémentaires de douze appareils à l’Égypte en octobre dernier avait buté sur un problème de financement, le pays ayant déjà épuisé ses lignes de crédit chez le vendeur français.
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