Le 28 octobre prochain au plus tard, le Brésil connaîtra le nom de son nouveau président. Après que l’ancien président Lula a été interdit de se représenter à l’élection présidentielle, alors qu’il était très largement en tête des sondages, le résultat est plus qu’incertain. Parmi tous les candidats, qui vont de l’extrême-droite aux écologistes en passant par différentes variantes de social-démocratie, aucun ne se prononce définitivement en faveur du rachat de 80 % de Embraer par Boeing.
Avec cet accord, le gouvernement perdrait en effet son droit de veto sur les questions d’aéronautique civile, en particulier sur les avions d’affaires, branche la plus profitable de l’avionneur. La protection de 16 000 emplois locaux ne peut pas être garantie, et ce rachat est devenu un sujet de campagne.
Cet article compte 350 mots.