« Je pense que la FAA est dans une situation très difficile, où lorsqu’ils diront « c’est bon pour nous », il est très probable que d’autres autorités [de régulation] internationales réclameront une deuxième opinion. Ce n’était pas le cas il y a un an. Je pense que ce sera un changement très fort dans la hiérarchie mondiale. »
En quelques mots, le patron de l’EASA (European Aviation Safety Agency), Patrick Ky, a résumé mi-septembre lors d’un échange avec la commission des Transports du Parlement européen la nouvelle situation du secteur aérien après les deux crashes en cinq mois de deux 737 MAX, aux couleurs de Lion Air et Ethiopian Airlines, qui ont fait 346 morts.
Cette nouvelle donne bat en brèche la règle de réciprocité qui prévalait jusque-là en matière de certification des nouveaux avions. En vertu de celle-ci le feu vert donné par le pays d’origine du constructeur était suivi par les autres agences de régulation de par le monde.
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