Si les militaires sont les premiers concernés par le maintien en condition opérationnelle (MCO) de leurs aéronefs, ils ne sont pas les seuls. Comme l’explique le général Rondel, sous-chef d’état-major « activité » de l’état-major de l’armée de l’Air, le soutien aéronautique se joue sur deux niveaux « imbriqués » : le niveau de soutien opérationnel (NSO) et le niveau de soutien industriel (NSI). Le premier est géré en propre par les armées de l’Air et de Terre et la Marine nationale sous la tutelle de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère la Défense (Simmad, organisme en charge du pilotage du MCO au niveau national). Le NSI est assuré par les constructeurs, équipementiers et sous-traitants civils ainsi que par le Service industriel de l’aéronautique (SIAé, organisme interarmées en charge de la maintenance aéronautique militaire).
Cet article compte 1470 mots.