Retour de Tiangong 1 : Méprise fatale sur le Pacifique

    Le laboratoire expérimental chinois Tiangong 1. Crédit : CMSA.
    Un antimissile américain a malencontreusement mis fin à l’opération secrète de SpaceX pour ramener au sol la station chinoise.
     
    Nous remercions nos lecteurs de ne pas s’être offusqués de cet innocent poisson d’avril, qui respecte une vieille tradition de la presse aéronautique et spatiale française.

    La frégate Aegis USS Swordfish, basée à Hawaï, et la base d’antimissiles GMD de Fort Greely en Alaska ont été mises en alerte tôt ce matin pour intercepter ce qui ressemblait à un tir de missile intercontinental. Un intercepteur GBI et un antimissile SM-3 ont été tirés et l’un des deux a réussi à détruire l’objet qui s’est révélé ne pas être hostile puisqu’il provenait de Californie et volait sur une trajectoire vaguement en direction de la Corée du Nord et non l’inverse.

    « Je suis vraiment désolé d’avoir effrayé tout le monde avec ce lancement surprise », s’est excusé publiquement le milliardaire Elon Musk. « J’avais des étages de Falcon 9 récupérés de vols précédents et comme ils prennent de la place dans l’usine j’ai pensé en utiliser un pour tenter de rattraper la station spatiale chinoise en perdition avant qu’elle ne risque de retomber sur des zones habitées ».

    Un Falcon pas neuf

    Un étage de Falcon 9, déjà utilisé pour lancer – avec succès – une mission militaire classifiée en janvier, avait donc été préparé et tiré de la base de Vandenberg, au nord de Santa Barbara. Dépourvu d’étage supérieur, mais doté d’un dispositif de capture « Octopus », il devait tenter d’atteindre l’orbite très basse de la station chinoise Tiangong 1, effectuer un demi-tour propulsé comme lors d’un retour au site de lancement.

    Après avoir rejoint Tiangong 1 et réalisé un « crash-docking », l’étage aurait dû effectuer une rentrée propulsée pour venir se poser directement sur le parking de l’usine de SpaceX à Hawthorne, qui est bien plus vaste que les barges actuellement utilisées.

    « Je ne pouvais pas communiquer sur l’opération Su4Chi (Surprise for China) car je n’ai pas encore reçu la licence de la NOAA pour les caméras qui devaient filmer l’opération. Celle de la FAA non plus d’ailleurs. J’ai reçu celle de la FCC mais pas pour cette opération, » a expliqué Elon Musk.

    Échanges avec la Chine

    Selon John Pilchard, analyste financier de la Herring Bank, l’opération visait surtout à réaliser un coup d’éclat envers la Chine pour tenter de convaincre les investisseurs locaux de racheter la dette de Tesla.

    « Nous ne pouvions pas autoriser l’importation de matériel aérospatial chinois de haute technologie sans y appliquer une taxation adéquate », a commenté April Scherz, conseillère de la Maison Blanche.

    La rentrée dans l’atmosphère de la station chinoise, en perdition depuis mars 2016, est attendue entre le 1er avril à 16 h 00 TU et le 2 à 5 h 00 TU.

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    Live-Blog zum Wiedereintritt von Tiangong-1 | Skyweek Zwei Punkt Null

    […] ausgeschlossen, und in 3D sähe das so aus. Auch Artikel hier, hier, hier und hier – und ein französischer Aprilscherz, bei dem auch SpaceX, das US-Militär und die NOAA mitspielen … [16:40 […]

    MFLD
    MFLD
    6 années plus tôt

    Poisson d’avril 😀 !