Preuve de sa confiance dans son lanceur Soyouz, la Russie n’a pas attendu les résultats de la commission d’enquête sur l’échec du lancement de la mission Soyouz MS-10 pour reprendre les vols à peine deux semaines plus tard, sans attendre les résultats officiels de la commission d’enquête.
La version du Soyouz utilisée le 25 octobre pour mettre sur orbite le satellite militaire Kosmos 2528 était très différente de celle mise en œuvre le 14 pour tenter d’envoyer les astronautes Alekseï Ovtchinine et Nick Hague vers l’ISS. Il s’agissait d’un Soyouz 2.1b à avionique numérique et non d’un Soyouz FG à avionique analogique. Le système mécanique de séparation des accélérateurs latéraux – mis en cause dans l’échec – était cependant identique sur les deux versions.
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