La multiplication des objets sur orbite basse avec l’arrivée des mégaconstellations fait augmenter exponentiellement les risques de collisions et de génération de débris. À terme la menace est le « syndrome de Kessler » : un point de bascule dans la génération de nouveaux débris avec l’apparition à certaines altitudes de nuages auto-entretenus qui y rendraient impossible toute activité humaine.
Face à cette éventualité, désastreuse pour l’infrastructure spatiale, la possibilité d’introduire la préservation de l’orbite basse comme dix-huitième Objectif de développement durable de l’Organisation des nations unies a été évoquée au printemps. Dans ces conditions, il est normal que les agences spatiales tentent d’amorcer un marché commercial de la désorbitation des débris spatiaux. Après l’ESA en Europe, la Jaxa au Japon prépare sa propre mission.
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