Moins d’avions à livrer et à faire voler, c’est moins de moteurs à fournir et à entretenir. Pour Rolls-Royce, cela signifie que des suppressions de postes vont être nécessaires pour adapter l’entreprise à l’ère du Covid-19 et au marché qui la suivra.
En première ligne de la chaîne de sous-traitance aéronautique, les motoristes souffrent de la crise du transport aérien provoquée par le Covid-19. Le Britannique Rolls-Royce envisage ainsi de supprimer jusqu’à 8 000 postes sur plus de 52 000, principalement dans son activité aéronautique, a révélé le Financial Times.
En février, Rolls-Royce annonçait détenir une part de marché de 64 % sur le segment des long-courriers, or celui-ci est le plus affecté par l’interruption du trafic et il sera probablement le plus lent à redémarrer, certaines compagnies n’envisageant pas de retour à une grille des vols « normale » avant le second semestre 2021.
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