Rome s’oppose à Safran avec le Scaf en ligne de mire

Microtecnica Safran
Le siège de Microtecnica à Turin, au fronton duquel le logo initial a déjà été retiré depuis quinze ans. Crédit : CC - Betty & Giò.
Rome a choisi de bloquer l’acquisition par Safran de Microtecnica. L’industriel italien fait partie des activités de commandes de vol de Collins Aerospace dont l’achat est en cours par l’équipementier français. Les raisons semblent floues, mais l’influence de Berlin interroge.

Le gouvernement de Giorgia Meloni a fait usage de son Golden Power, comme s’appelle ce dispositif en Italie : dans un décret publié le 16 novembre, Rome s’oppose à la vente de Microtecnica à Safran, dans le cadre d’une cession plus large des activités de commandes de vol par l’américain Collins. L’entreprise française a réagi le 20 novembre en s’étonnant dans un communiqué de cette décision du gouvernement italien.

Microtecnica regroupe, dans trois sites de productions, à et autour de Turin, des activités liées à la défense passées dans les mains de United Technologies Corp. (UTC, aujourd’hui RTX), et intégrées à sa filiale Collins au début des années 2000.

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