de la flotte de l’aviation commerciale internationale ont été
un défi à relever pour la préservation des appareils et surtout celle de leurs moteurs. Safran Aircraft Engines, avec la gamme CFM56/Leap, s’est retrouvé en première ligne.
Sur le site de Safran Aircraft Engines à Montereau-sur-le-Jard, en bordure de l’aéroport de Melun-Villaroche, l’immobilisation des flottes d’avions dans le monde entier a été suivie avec précision, tout comme leur lent retour en opérations. C’est ici que le motoriste a installé son centre de soutien en service aux clients pour les moteurs civils. L’activité, 24 h sur 24 et sept jours sur sept, a pu connaître un ralentissement mais elle ne s’est jamais arrêtée, aussi bien durant la phase de mise en préservation, pendant le confinement, et lors de l’amorce de la reprise.
« Nous intervenons dans le cadre du soutien à tous nos clients, nous les aidons techniquement à mener toutes les actions de maintenance nécessaires, explique Séverine Charrié, directrice du support clients moteurs civils de Safran Aircraft Engines. S’ils ont besoin de quoi que ce soit pour maintenir leur avions en conditions opérationnelles, nous les aidons. »
Ces temps-ci, la question a été essentiellement d’assurer la préservation des moteurs lors de l’immobilisation des appareils. « Il y a une procédure de préservation qui définit exactement ce que la compagnie doit réaliser pour placer les moteurs en conditions de stockage, souligne Séverine Charrié. Elle dépend des conditions de stockage, qui peuvent être très variables, surtout en ce moment. Nous avons des avions stockés un peu partout dans des conditions diverses de température ambiante, d’humidité, de pollution, d’exposition au sable. »
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