Le 9 juin, lors de la présentation du plan de relance du secteur aérien, Philippe Petitcolin, directeur général de Safran, avait dressé la liste des inconnues que son groupe allait devoir prendre en compte pour sa stratégie de reprise.
D’une part celle qui affecteraient le marché des moteurs neufs : la cadence de retour en vol des compagnies aériennes, l’accent porté ou non sur les court et moyen-courriers plutôt que sur les long-courriers, ou encore le maintien, l’annulation ou le report des commandes en cours.
D’autre part, celles qui auraient des conséquences sur le marché des services : il s’agira de savoir si les compagnies remettront en vol en priorité leurs avions les plus récents ou les plus anciens. L’ensemble serait en outre affecté par le rythme des réouvertures ou des re-fermetures de frontières, selon l’évolution de la pandémie.
Dans ces conditions, avec un chiffre d’affaires en berne de moitié, Safran est obligé de faire le dos rond et cela passe par une adaptation de l’effectif. Mais il a apparemment réussi à éviter les licenciements en France.
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