Le 14 avril, en audience à l’Assemblée nationale, Olivier Andriès, directeur général de Safran, était interrogé par les députés français sur la question de la réindustrialisation du pays, lors d’une session dans laquelle Éric Trappier de Dassault Aviation intervenait après lui. Une petite phrase du patron du motoriste et équipementier aéronautique a mis le feu aux poudres, à propos de la décision, dévoilée en février 2024, d’implanter une usine à Rennes : « Nous avons été surpris d’être critiqués, dès l’annonce, par les écologistes. Nous avons reçu des tomates, sur le thème “c’est l’aéronautique, c’est les avions, ils vont polluer, c’est du militaire, c’est pas bien”. Je vais être très clair : pour moi il n’est plus question, aujourd’hui, d’investir, en France, dans une ville détenue par une majorité écologiste. »
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