« La crise à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est d’un ordre de grandeur différent, bien qu’il soit encore difficile, à ce stade, d’en mesurer précisément la portée des conséquences », a souligné Philippe Petitcolin, directeur général du groupe Safran, en comparant les effets du Covid-19 sur la filière à ceux de l’interdiction de vol des 737 MAX qui perdure depuis quatorze mois.
Au cours de l’an dernier, Safran a réussi à limiter l’impact du ralentissement puis de l’arrêt de la production du monocouloir de Boeing, dont il est le motoriste exclusif. Le groupe, qui a présenté ses résultats trimestriels le 29 avril, se prépare à tenir dans la durée, face aux sombres perspectives de l’après-Covid-19.
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