Le temps fort de cette année a bien évidemment été le « dévoilement » en grande pompe du New Generation Fighter (NGF) sur le stand de Dassault Aviation, maître d’œuvre du projet.
Étaient présents pour lever le voile Emmanuel Macron, les ministres de la défense de France, d’Allemagne et d’Espagne, des chefs d’états-majors et des patrons d’industrie. Un solide aréopage, comme on en voit un par génération pour le lancement d’un programme militaire…
Le NGF n’est encore qu’une maquette mais celle-ci montre déjà une chose essentielle : de toute évidence l’Europe marche dans les traces des États-Unis dans la recherche de furtivité pour ses futurs avions de combat, malgré une addition qui promet d’être salée. Le NGF montre également, conséquence de cette recherche de furtivité, l’abandon de ce qui constituait une bonne part de l’ADN européen en matière d’avions de combat. Au revoir les canards, adieu la dérive unique et la voilure delta. Faire furtif impose de disposer d’une soute à munitions et d’un minimum de surfaces saillantes, ce qui débouche donc sur ce projet rappelant fortement le YF-23 de Northrop.
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