L‘Armée de l’Air et de l’Espace, qui avait commandé 17 PC-21 d’entraînement à l’avionneur helvétique Pilatus en 2017, vient d’en commander neuf de plus. Ce contrat intervient deux semaines après la décision controversée de Berne de sélectionner le F-35A de Lockheed Martin pour sa propre aviation de combat au lieu du Rafale de Dassault Aviation pourtant donné favori jusqu’à ce que Joe Biden ne rencontre le président du Conseil fédéral le 15 juin.
Certains commentateurs français ont aussitôt dénoncé le manque de courage du gouvernement français alors que celui-ci ne faisait que respecter ses choix stratégiques sur le remplacement des AlphaJet vieillissants servant à la formation de ses pilotes. Cette décision pourrait également peser en faveur d’une offre française si, comme cela semble se dessiner, un référendum d’initiative populaire annule le choix américain et que la Suisse doive, pour la troisième fois, organiser une compétition pour s’équiper de nouveaux avions.
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