Satellite 2020 devait être la plus grosse édition de la conférence annuelle depuis sa création en 1981, mais c’était compter sans la pandémie du Covid-19. Du 9 au 11 mars, à Washington, l’industrie spatiale a connu la plus étrange de ses conventions printanières, écourtée de sa dernière journée lorsque les autorités locales ont interdit les rassemblements de plus de mille personnes.
Au dernier moment, de nombreux délégués et exposants ont annulé leur venue. L’exposition comportait ainsi de grands espaces vides là où auraient dû se tenir les stands de grands opérateurs et industriels tels qu’Intelsat ou Thales Alenia Space, des orateurs manquaient sur la plupart des sessions et l’audience était clairsemée. Pour ceux qui avaient néanmoins fait le déplacement, souvent en effectifs réduits, les consignes étaient claires : les poignées de mains étaient interdites, mais, bizarrement, pas les échanges de cartes de visite.
En dépit de cette ambiance, et en contraste avec les dernières éditions, le message général est était à l’optimisme, avec la reprise du marché géostationnaire, la concrétisation d’avancées technologiques prometteuses et la créativité des start-up. Le déploiement de constellations de satellites produits à la chaîne est devenu une réalité, tout comme le dépannage de satellites géostationnaires.