L’assemblée générale des actionnaires a été l’occasion d’une passe d’armes entre la famille actionnaire et les autorités du Québec, une situation qui pourrait prendre le CSeries en otage.
L’assemblée générale du 11 mai était très attendue par les actionnaires de Bombardier et beaucoup de Québécois, déstabilisés par les dernières annonces du constructeur. Alors même qu’il a obtenu du gouvernement québécois des subsides importantes, il n’a pas hésité à supprimer près de 14 000 postes en deux ans, principalement en Europe, mais aussi au Québec.
Un prêt accordé en fin d’année dernière, par le gouvernement fédéral cette fois, a lui aussi fait couler beaucoup d’encre quand Bombardier a annoncé qu’il le rembourserait quand il pourrait, ou plus exactement, quand sa situation financière serait rétablie et que le programme d’avions commerciaux CSeries serait rentable.
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