Un an après la destruction du satellite Amos 6 lors d’un essai à feu de son lanceur Falcon 9, l’opérateur israélien Spacecom s’en prend à son fournisseur Israel Aerospace Industries (IAI) qui n’a pas pu lui livrer le satellite sur orbite comme prévu par le contrat signé en juin 2012.
La demande déposée le 4 septembre par Spacecom porte sur le remboursement d’un sinistre estimé à 138 M$ auquel il faut ajouter les intérêts.
Au cours des deux derniers mois, l’opérateur et le constructeur avaient négocié un arbitrage à hauteur de 10 M$. Cette somme venait en supplément des 170 M$ déjà versés par les assurances à IAI et reversés à Spacecom. Néanmoins, l’opérateur exigeait d’IAI un versement supplémentaire de 632 M$.
L’industriel, de son côté, refuse tout nouveau versement et se déclare prêt à poursuivre les négociations devant la justice. L’accident spectaculaire du 1er septembre dernier avait manqué causer la faillite de Spacecom. Depuis, l’opérateur a pu commander un nouveau satellite, Amos 17, à Boeing, en décembre 2016 pour 161 M$. Le lancement est prévu en 2019 sur un lanceur qui reste à déterminer.
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