Nouveau succès pour SpaceX qui a satellisé sa première charge utile pour le marché qui constitue sa principale cible : le Pentagone.
Elon Musk n’a jamais caché ses appétits pour le marché des lancements militaires américains. Depuis la fusion des activités de lanceurs de Boeing et Lockheed Martin en décembre 2006 pour former United Launch Alliance, les sept à dix missions annuelles sont devenues la chasse gardée de cette coentreprise aux tarifs bien supérieurs à ceux du marché commercial. Pour bénéficier de cette manne, le fondateur de SpaceX n’a pas ménagé sa peine, dénonçant l’utilisation du moteur russe RD-180 de l’Atlas 5 pour lancer des satellites stratégiques américains en pleine crise ukrainienne ou attaquant même l’US Air Force en justice en avril 2014 pour dénoncer un contrat cadre attribué à ULA sans compétition.
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