Le premier lancement d’une grappe de 60 satellites Starlink avait fait sensation le 24 mai dernier, notamment en raison de la spectaculaire dispersion des satellites dans le ciel nocturne. Cette pollution lumineuse n’avait pas été du goût de la communauté scientifique. En septembre, la désinvolture avec laquelle SpaceX avait géré le risque de collision avec le satellite scientifique européen Aeolus avait également ému le monde spatial.
Ces problèmes risquent d’empirer avec la poursuite du déploiement de la constellation par grappes de 60 satellites à partir de la fin du mois d’octobre. Et la situation promet de devenir encore difficile ensuite avec les projets pharaoniques récemment dévoilés pour son expansion.
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