Début juin, le Rafale de Dassault Aviation était donné favori dans la compétition Air2030 pour remplacer les F/A-18 Hornet et les F-5E Tiger 2 vieillissants de la flotte d’avions de combat helvètes. Une décision était attendue pour le 23 juin. Puis le président américain Joe Biden a atterri à Genève le 15 juin, pour un sommet avec Vladimir Poutine, et a rencontré le président du Conseil fédéral suisse Guy Parmelin. La décision sur les avions de combat a été reportée d’une semaine et des fuites dans la presse ont fait état d’une préférence pour le F-35A de Lockheed Martin.
La confirmation a été donnée le 30 juin par le Conseil fédéral. L’appareil américain l’emporte bien sur son rival français, en dépit des nombreuses incertitudes qui demeurent sur la capacité des États-Unis à assurer une compensation industrielle significative, une véritable autonomie d’emploi, et une coopération stratégique renforcée.
Ce choix doit être soumis l’Assemblée fédérale, le parlement suisse.
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