Le terminal 4 de l’aéroport de Roissy-Charles De Gaulle devait générer plus de 40 000 emplois directs et près de 200 000 emplois indirects. Son abandon raye donc d’un trait de plume ces perspectives, au moins pour le moment. Le problème a pourtant été balayé d’un revers de main par le ministre de l’Écologie Barbara Pompili lors d’une interview sur RTL, rappelant que le gouvernement avait aussi annulé le projet de centre commercial d’EuropaCity dans le Val-d’Oise voisin. Ce « projet du passé », selon elle, devait lui aussi permettre de créer des milliers de postes.
Cette question ne semble donc pas la préoccupation prioritaire du ministère, qui se raccroche à l’idée que le « verdissement » de l’économie compensera les postes non créés sur la plateforme aéroportuaire.
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