Derrière les sourires des deux milliardaires Richard Branson et Elon Musk, se trouve un objectif commun : ringardiser Jeff Bezos. Face au discret patron d’Amazon, les flamboyants patrons de Virgin Galactic et SpaceX peuvent compter sur le soutien indéfectible d’une vaste communauté d’inconditionnels sur tous les réseaux sociaux.
Avec le New Shepard, Jeff Bezos est parvenu à atteindre l’objectif que s’était fixé Richard Branson, amener des « touristes » à vivre une courte expérience du vol spatial en toute sécurité. Tout y est : du lancement au sommet d’une fusée au retour en capsule sous parachutes, avec les plus grands hublots possibles pour profiter de la vue, et surtout au-delà de la limite fatidique des 100 km qui échappe aux équipes de Virgin Galactic. Pour ne pas perdre le face, Richard Branson devait absolument passer devant, quitte à voler moins haut, avec moins de sécurité et de confort, afin de minimiser les avantages de la solution de Blue Origin.
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Sur le temps que d’autres essaient de trouver des solutions pour endiguer le réchauffement climatique, que d’autres font des efforts pour diminuer leurs consommations d’énergie, ces riches olibrius égoïstes gaspillent des tonnes de kérosène pour satisfaire leur loufoqueries. Ce tourisme de l’espace n’a aucune utilité si ce n’est, pour ces gens, d’étaler leur puissance. Ces gugus milliardaires feraient mieux de se soucier de la planète et d’essayer de sauver l’Amazonie au lieu d’aller faire les singes dans l’espace pour épater la galerie.
J’ai 60 ans et j’en ai marre de tous ces cons.
On pourrait aussi considérer que les technologies qu’ils mettent au point à leurs propres frais peuvent permettre de résoudre des problèmes écologiques à venir. Les tragiques inondations en Allemagne, en Belgique et au Luxembourg montrent à quel point il est nécessaire d’avoir des prévisions météorologiques fiables. Avec un raisonnement similaire, on pourrait considérer que la course à l’espace des années 60 était ridicule, coûteuse et inutile, elle a portant permis le développement de technologies qui, aujourd’hui, permettent d’améliorer considérablement la surveillance de la planète et de diminuer la portée des catastrophes naturelles.