Les appels à l’aide de Richard Branson au gouvernement britannique pour sauver sa compagnie aérienne Virgin Atlantic se sont heurtés à une fin de non recevoir. Le 20 avril, dans une lettre ouverte, le milliardaire avait demandé à Londres d’intervenir via un prêt pour sauvegarder le transporteur aérien. Il avait même proposé d’engager son île privée de Necker Island, dans les Antilles, en guise de garantie.
Sir Richard espérait bénéficier des mêmes largesses qui avaient permis à EasyJet de recevoir un prêt de 600 M£ (675 M€), mais le gouvernement de Sa Gracieuse Majesté ne l’a pas entendu de cette oreille. Il lui a conseillé d’investir plutôt son propre argent, puisqu’il est lui-même domicilié dans un paradis fiscal – les Îles Vierges Britanniques – même si, ironiquement, celui-ci est une dépendance du Royaume-Uni.
Pour trouver les 500 M$ nécessaires, Richard Branson en est donc réduit à vendre une partie de ses parts dans une autre de ses compagnies, Virgin Galactic, entrée en bourse en octobre dernier.
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