Elle n’était pas tête de liste aux Européennes et est un des ministres les moins populaires en Allemagne, et pourtant c’est le nom d’Ursula von der Leyen, actuel ministre de la Défense, qui a été le choix commun de Berlin et Paris pour le poste de président de la Commission européenne. Cet arrangement entre dirigeants, outre qu’il semble peu conforme aux promesses de démocratie lancées lors des élections européennes, a déclenché un tollé en Allemagne. Autant à droite qu’à gauche, le choix de von der Leyen a été vertement critiqué comme étant « la mauvaise décision » (Handelsblatt). On reproche à cette mère de sept enfants, médecin et diplômée d’économie, la gestion calamiteuse d’une armée allemande sous-équipée et incapable de recruter.
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