Dossier : L’usine du futur se prépare aujourd’hui

La réalité virtuelle doit permettre de prévoir les aléas de la production dans les moindres détails. Crédit : Safran.
Industrie du futur, Future France industrielle, Usine du futur… autant de plans et de programmes qui sont mis en avant depuis quelques années. Mais quelles sont les vraies nouveautés derrière ces appellations d’avenir ? Quels changements sont à attendre dans la production, l’usine, pour les opérateurs ou les cadres ?

Jean-Claude Maillard n’est pas peu fier, et à raison. Figeac Aero, l’entreprise qu’il a fondée en 1989 dans la petite ville lotoise de Figeac avec quelques centaines de milliers de francs, est désormais une ETI de plus de 2 000 personnes réalisant plus de 250 M€ de chiffre d’affaires annuel. Et le 6 décembre, le P-DG a reçu le label « Vitrine de l’industrie du Futur » de la part de l’Alliance de l’industrie du futur pour sa chaîne de fabrication de viroles de carters intermédiaires (VCI) pour le moteur Leap de Safran. « Pour moi, j’investis dans l’usine du futur depuis le début », explique le patron lotois. Des pièces qui prenaient trois quarts d’heure à fabriquer il y a 28 ans sont désormais usinées en six minutes, notamment grâce à l’aide de robots qui permettent une plus grande précision d’exécution.

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