Vega étire son marché vers les micro et nanosatellites

Vega VV16 SSMS-PoC
La charge SSMS-PoC, avec ses 53 passagers intégrés, avant son encapsulation. Crédit : J.-M. Guillon - ES - Cnes - Arianespace - Service optique CSG.
Le petit lanceur européen Vega, cloué au sol après son échec du 11 juillet 2019, est retourné en vol dans la nuit du 2 au 3 septembre. Ce lancement, reporté depuis mars pour cause de Covid-19 et de conditions météorologiques, est aussi le premier lancement mutualisé effectué par Arianespace, qui accède au marché des micro et nanosatellites.

Peu de missions depuis la Guyane auront donné lieu à autant d’interruptions de campagne et de chronologies de lancement. Initialement prévue pour le 24 mars, la mission Vega VV16 a été reportée sine die en raison de la fermeture du Centre spatial guyanais le 15 mars pour faire face à la pandémie de coronavirus. Après le déconfinement en mai, la campagne a été reprise avec des contraintes sanitaires draconiennes. Le vol VV16 a été reprogrammé au 19 juin, puis reporté à plusieurs reprises jusqu’à la fin juin en raison de contraintes météorologiques. La nécessité de recharger les batteries du lanceur, puis celles des satellites, a ensuite imposé une désencapsulation de la charge utile et un nouveau report jusqu’à la nuit du 1er au 2 septembre.

Hélas, cette nuit-là, le passage du typhon Maysak sur la Corée du Sud a imposé un nouveau report de 24 h, car la station de poursuite de Jeju, indispensable à la mission, avait dû être mise hors service pour des raisons de sécurité.

Finalement, le 3 septembre à 01 h 51 TU, le seizième Vega, qui avait été intégré quelque six mois plus tôt sur son pas de tir, a fini par décoller.

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