Virgin Orbit rejoint Rocket Lab dans le club très fermé des opérateurs de microlanceurs aux États-Unis. Les deux visent le marché du lancement des micro et nanosatellites mais ils vont devoir affronter les gros lanceurs commerciaux qui l’écument déjà avec leurs missions mutualisées.
La première tentative, le 25 mai dernier, n’avait pas été très heureuse. La seconde a été un véritable succès. Le 17 janvier à 18 h 58 TU, l’avion porteur Cosmic Girl de Virgin Orbit – un 747-400 modifié – a décollé de l’aéroport de Mojave en Californie et une heure plus tard, au-dessus de l’océan Pacifique, au large de l’île San Nicolas, il a largué le petit lanceur aéroporté LauncherOne. Les deux étages à ergols liquides de celui-ci, propulsés par des moteurs NewtonThree et NewtonFour, ont permis d’atteindre une orbite basse circulaire vers 500 km d’altitude pour y déployer dix cubesats universitaires dans le cadre d’une mission sponsorisée par la Nasa.
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